
Lorsqu’on parle de sucre de quoi parle-on en fait? Il y a des distinctions à faire. Les sucres simples sont : le fructose, sucre des fruits; le glucose, sucre d’amidon; et le lactose, sucre du lait.
Le sucre blanc de table, qui est le sucre industriel extrait soit de la canne à sucre ou de la betterave sucrée, raffinée et emballée en sac, est le saccharose. C’est une composition de glucose et de fructose, et c’est ce que l’on retrouve dans la plupart des pâtisseries, friandises et aliments préparés. Il y a aussi le sirop de maïs à haute teneur en glucose; c’est un édulcorant extrait de la fécule de maïs utilisé dans l’industrie agro-alimentaire, comme dans les confitures, les confiseries, les boissons (sodas) etc.
Le glucose est le sucre qui est en transit dans le sang pour se rendre aux cellules. La quantité de glucose par litre de sang est appelé glycémie. Le corps produit de l’insuline pour équilibrer la quantité de sucre dans le sang. Ce sucre vient des aliments que nous consommons. Le glucose (environ 300mg) est stocké dans le foie et les muscles sous forme de glycogène utilisé à l’effort.
Les végétaux stockent le glucose dans les graines comme par example dans les céréales, sous forme d’amidon comme dans les tubercules (pomme de terre par exemple), sous forme d’amidon aussi appelé fécule (fécule de maïs par exemple). Glycogène, amidon et fécule sont des macromolécules constituées de chaines de molécules de glucose. La farine de blé est composée de 80% d’amidon (glucose) et de 20% de protéines. Ceci explique que la plupart des aliments que nous consommons contiennent du sucre, car à base de farine ou de fécule (pain, sauce, pâtisseries).
Les aliments transformés contiendraient une quantité astronomique de sucre ce qui augmente les risques d’hypertension artérielle. Ce n’est pas seulement le sel qui cause l’hypertension, mais la combinaison de sucre, sel et gras. Il semble que la consommation excessive d’aliments sucrés et de sucre sous toutes ses formes augmenterait aussi les risques d’obésité, de diabète, de maladies du foie, de maladies cardiovasculaires et même de certains cancers en causant des dérèglements métaboliques ainsi que de l’inflammation chronique dans le corps.
Cependant, il faut éviter d’aller à l’autre extrême et d’éliminer tout ce qui est sucré dans notre alimentation. Le sucre des fruits, des légumes et mêmes des tubercules est nécessaire à nos besoins énergétiques, et le cerveau à lui seul consomme 5g de glucose par jour. Le sucre que nous consommons naturellement, en mangeant un fruit par exemple, est accompagné de fibres, ce qui ralentit l’absorption du sucre dans le corps. Certains fruits sont même très sucrés, mais importants car ils contiennent des vitamines, minéraux et antioxydants nécessaires au bon fonctionnement de nos cellules. Il s’agit de varier et de modérer nos sources en sucre et, si possible, de consulter la liste des aliments avec leur index glycémique (valeur en sucre qu’ils contiennent).
Il ne faut pas non plus se gaver de bons sucres comme le miel, le sirop d’érable, le sirop de canne ou la mélasse car du sucre c’est du glucose qui va se retrouver dans le sang. D’autres sucres, comme le stévia, le monkfruit et l’agave, sont considérés mieux par certains experts en santé ayant moins de calories et moins d’effets néfaste sur la glycémie. Il est important de comprendre l’impact de l’excès de sucre sur notre santé. Les sucres lents sont une obtion à considérer aussi.
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